Maire adjoint d'Amiens à l'Urbanisme et au Logement, Président de l'Office HLM OPAC d'Amiens

Des étudiants à la place de Match

Un programme de 174 logements, dont 124 pour les étudiants, va voir le jour dans les locaux laissés libres en centre-ville par l’enseigne Match. Mais aussi deux commerces.

Le permis de démolir a été signé le 29 août dernier par l’adjoint au maire en charge de l’Urbanisme Jean-Christophe Loric @avecloric. De l’ancien supermarché Match de la rue du Général-Leclerc, présent dans le quartier pendant près de 20 ans, il ne restera bientôt plus rien. À la place, la construction d’un ensemble immobilier comprenant 174 logements, deux commerces et un parc de stationnement, a été actée par la Ville. Un projet de grande envergure sur Amiens portée par la SCI Clos Saint-Jacques, qui a déposé le permis de construire en mars 2014. Son représentant n’est autre que Ladislas de Simencourt, promoteur immobilier dont le cabinet porte aussi l’important projet de requalification de l’ancienne caserne Dejean, à deux pas de la gare, et dont les travaux sont toujours en cours.
Il aura donc fallu attendre un an et demi avant de voir se dessiner de nouvelles perspectives sur le site. En fermant brutalement ses portes en décembre 2012, l’enseigne avait libéré quelque 1 500 m² de surface en plein centre-ville avec des places de parking et des sous-sols de stockage. La piste d’une grande enseigne de bricolage ou d’un Monoprix avait, un temps, été évoquée et plébiscitée par les commerçants du quartier. « Ce sont finalement deux cellules commerciales de 500 m² chacune qui seront construites (Ndlr : on ne connaît pas encore le nom des futurs exploitants), conformément à ce que souhaitaient les habitants des alentours. Tous espéraient en tout cas une chose : voir le site être requalifié le plus vite possible avec un cadre qui donne envie, il y a une forte demande dans ce sens », assure Patrick Pigout, adjoint du secteur centre.
Projet bientôt exposé
Mais il leur faudra encore patienter avant de voir des changements concrets. Les travaux de démolition et de reconstruction ne débuteront qu’après la commercialisation d’au moins la moitié de l’ensemble immobilier qui comprendra une résidence étudiante avec 124 logements étudiants (des chambres de 20 m²), une salle de sport et une cafétéria ; un immeuble d’habitation avec 50 logements collectifs du T1 au T4 et 71 places de stationnement sur deux niveaux accessibles depuis la rue Saint-Jacques et réservés à la partie habitation.
Sachant qu’un litige au tribunal oppose toujours actuellement le propriétaire des lieux à l’enseigne Match, mais il ne devrait toutefois pas menacer le projet : « Le fait qu’il y ait un dépôt de permis de construire, c’est toujours encourageant et peut permettre de débloquer une situation », confirme l’élu Jean-Christophe Loric @avecloric.
Ce projet sera exposé aux habitants et riverains le 17 septembre à l’occasion d’une réunion publique organisée à 18 h 30 à la salle de l’Horloge.
Térézinha dias

SOURCE : http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-des-etudiants-a-la-place-de-match-ia167b0n429988

Jean-Christophe LORIC est un chef d’entreprise âgé de 40 ans résidant à Prouzel dans la Somme. Marié et père de deux enfants, il est impliqué dans la vie locale depuis de nombreuses années. Parent d’élève élu de l’école de Plachy-Buyon, il s’est illustré dans la lutte contre les fermetures de classe en évitant la fusion controversée des écoles de Plachy-Buyon, Prouzel, Bacouel et Vers sur Selle ainsi que la suppression d’une classe à Bacouel. Son combat pour des prix de cantines plus abordables a été largement médiatisé et a amené la Communauté de Communes à moduler ses tarifs pour les familles nombreuses. Jean-Christophe Loric est responsable de la communication et des sponsors au sein du club de Foot Conty-Loeuilly SC, et rédacteur en chef de la revue de ce club, La Transversale. Président du Comité des Fêtes de Prouzel, il a organisé en 2009 et 2010 les deux premières éditions de la Fête de la Coulée Verte, manifestation mobilisant une douzaine de communes de Bacouel à Monsures et attirant près d’un millier de participants. Ingénieur centralien de formation, réputé pour sa maîtrise des dossiers ainsi que sa détermination à faire aboutir les projets qui lui tiennent à coeur, il considère que le mandat de Conseiller Général doit s’exercer à plein temps sur le terrain, à l’écoute permanente des besoins des habitants du territoire.

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