Maire adjoint d'Amiens à l'Urbanisme et au Logement, Président de l'Office HLM OPAC d'Amiens

Aux architectes de repenser le quartier Montières à Amiens – Le Courrier Picard 20/02/2017

Amiens Métropole a présenté la ZAC Montières au prestigieux concours d’architectes Europan. Ce qui lui permettra de glaner des idées pour un quartier à fort potentiel.

Europan est un concours d’idées lancé tous les deux ans en Europe. Les jeunes architectes, urbanistes, paysagistes de moins de 40 ans, se penchent sur des projets d’urbanismes présentés par des collectivités européennes.
Pour cette 14e édition, la ZAC Montières est un des dix sites français retenus sur le thème « Villes productives ». En plus de révéler les jeunes professionnels, le concours aidera les villes et aménageurs à trouver des réponses architecturales et urbaines novatrices sur des sites en pleine mutation.
La ZAC Montières est l’endroit idéal. « Longtemps délaissée, en friche aujourd’hui, la zone d’activité de Montières s’étend d’Etouvie jusqu’au Port d’Aval. Notre ambition consiste à faire de ce morceau de ville, une nouvelle vitrine d’Amiens, tournée vers l’innovation architecturale, associée à la nature paysagère qui caractérise notre territoire », signe ainsi Brigitte Fouré, maire d’Amiens, le dossier de présentation.
2 000 salariés sur la ZAC Montières
Jean-Christophe Loric, adjoint à l’Urbanisme, était à Paris la semaine dernière pour le lancement du concours. En plus de présenter globalement Amiens, il a fixé les deux secteurs de la ZAC sur lesquels devront travailler les architectes. D’abord Rives de Somme, nom d’un projet d’écoquartier abandonné (du Port d’Aval jusqu’au site de l’ex-manufacture Cosserat et du fleuve jusqu’au faubourg).
Ensuite on trouve l’îlot Sully, « directement en prise avec le faubourg et le noyau dur industriel de la zone d’activité. Il est séparé de la rue d’Abbeville par un mince rideau d’habitations individuelles accolées, typiques des faubourgs amiénois, qui se retournent rue Maberly pour constituer la seule pénétrante habitée de la zone d’activité », présente Jean-Christophe Loric.
L’élu estime que les retours sont très bons : « nous avons été félicités par le président d’Europan pour la qualité de la présentation et pour le site choisi. Il pense que nous aurons de nombreuses candidatures d’équipes d’architectes ».
Ce qui pourrait donner de belles pistes de travail pour la ZAC qui a connu de grands changements. « Ces vingt dernières années, la vocation industrielle d’origine de la zone d’activité a progressivement évolué vers l’artisanat, le service, le commerce ou encore les loisirs », résume l’adjoint à l’Urbanisme.
Ces activités font travailler 2 000 salariés, ce qui fait de Montières le troisième pôle de la ville. Mais ils n’ont pas vraiment de liens. La ZAC est proche de la ville sans y être vraiment reliée. Elle est traversée par le fleuve et subit la présence de friches telles Cosserat, l’ancienne station d’épuration et Orion (ex-coop). Un beau terrain de jeu pour de jeunes architectes.

SOURCE : http://www.courrier-picard.fr/12061/article/2017-02-20/aux-architectes-de-repenser-le-quartier-montieres-amiens

Jean-Christophe LORIC est un chef d’entreprise âgé de 40 ans résidant à Prouzel dans la Somme. Marié et père de deux enfants, il est impliqué dans la vie locale depuis de nombreuses années. Parent d’élève élu de l’école de Plachy-Buyon, il s’est illustré dans la lutte contre les fermetures de classe en évitant la fusion controversée des écoles de Plachy-Buyon, Prouzel, Bacouel et Vers sur Selle ainsi que la suppression d’une classe à Bacouel. Son combat pour des prix de cantines plus abordables a été largement médiatisé et a amené la Communauté de Communes à moduler ses tarifs pour les familles nombreuses. Jean-Christophe Loric est responsable de la communication et des sponsors au sein du club de Foot Conty-Loeuilly SC, et rédacteur en chef de la revue de ce club, La Transversale. Président du Comité des Fêtes de Prouzel, il a organisé en 2009 et 2010 les deux premières éditions de la Fête de la Coulée Verte, manifestation mobilisant une douzaine de communes de Bacouel à Monsures et attirant près d’un millier de participants. Ingénieur centralien de formation, réputé pour sa maîtrise des dossiers ainsi que sa détermination à faire aboutir les projets qui lui tiennent à coeur, il considère que le mandat de Conseiller Général doit s’exercer à plein temps sur le terrain, à l’écoute permanente des besoins des habitants du territoire.

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